Pro-Ject Wiener Philharmoniker & Karl Böhm – Ludwig Van Beethoven

Une question avant de finaliser votre commande ?
Notre équipe d'experts vous réponds par email ou au +32 538 44 51 (mar-sam, 10h-12h30 et 14h-18h30)
Fiche technique
Informations techniques complémentaires
Vienna Philharmonic Orchestra
Conductor: Karl Böhm
Ludwig Van Beethoven
Symphony Nr. 6 F-Dur op. 68 „Pastorale“
1. Erwachen heiterer Empfindungen bei Ankunft auf dem Lande / Allegro ma non troppo
2. Szene am Bach / Andate molto mosso
3. Lustiges Zusammensein der Landleute / Allegro
4. Gewitter – Sturm / Allegro
5. Hirtengesang. Frohe und dankbare Gefühle nach dem Sturm / Allegretto
Overture „Egmont“ op. 84
1. Musik zu Goethes Tragödie
Caractéristiques :
- Remasterisé avec soin à partir des bandes originales de Georg Burdicek (Tonzauber)
- Véritable remasterisation analogique
- Pressée sur du vinyle de qualité supérieure de 180g avec la plus grande précision par Pallas Allemagne.
- Expérience sonore audiophile
- 2x 180gr vinyl
L'avis de Noir & Blanc
Pro-Ject Riccardo Wiener Philharmoniker & Karl Böhm – Ludwig Van Beethoven est un enregistrement audiophile en édition vinyle 2 LP remasterisé avec soin à partir de la bande originale de Georg Burdicek.
Ce disque a été produit en coopération avec Pro-Ject Audio Systems pour reproduire la musique originale et l'expérience sonore de ce célèbre concert dans le Golden Hall du Wiener Musikverein. Pressé sur un vinyle de qualité supérieure de 180g avec la plus grande précision par Pallas Allemagne.
Bien que la symphonie ait été inspirée par des impressions de la nature (Beethoven l'a appelée "Symphonie pastorale, ou souvenir de la vie à la campagne"), cette composition en fa majeur ne vise pas à décrire des événements naturels. C'est plutôt l'idée de la nature elle-même qu'il a coulée dans la forme de la symphonie, en lui donnant cinq mouvements au lieu des quatre habituels. Sur le plan thématique, l'œuvre est essentiellement construite en triades. L'ouverture du premier mouvement énonce déjà le matériau de formation de l'Allegro suivant, qui doit sa couleur caractéristique notamment à des hauteurs soutenues suggérant la cornemuse et la vielle à roue. La "Scène au bord du ruisseau", avec ses allusions onomatopéiques au chant des oiseaux, est conçue comme un rondo élargi. Que le cri du coucou ait touché ou non une corde sensible chez Gustav Mahler, c'est justement ce cri que l'on retrouve dans l'ouverture de sa première symphonie.
Le troisième mouvement, qui remplace le scherzo, tire son caractère de la danse allemande connue sous le nom de Deutscher. C'est un Allegro bourru et affirmé qui mène directement au point culminant dramatique de la symphonie : un orage musical. Ici, les coups de tonnerre sont représentés par des quintuplés de doubles croches dans les violoncelles et les contrebasses, et les gouttes de pluie par une figure clignotante de quatre notes dans les violons. Le finale suit sans pause, conduisant une fois de plus à l'atmosphère tranquille du premier mouvement. Que Beethoven devrait revenir à l'idée de rondo de ce mouvement dans son dernier opus du Quatuor à cordes. 132 a trait à la similitude de leurs sujets : dans le finale de la "Pastorale", les bergers montrent leur gratitude pour la fin de la tempête, tandis que dans le quatuor à cordes, un homme précédemment atteint d'une grave maladie remercie Dieu pour son rétablissement.
Karl Böhm, qui est né à Graz en 1894 et est mort à Salzbourg en 1981, occupe une place particulière dans l'histoire de la Philharmonie de Vienne. En 1967, ce docteur en droit est devenu la première personne à qui l'orchestre a décerné le titre de "chef d'orchestre honoraire" - une distinction qui n'a été accordée depuis lors qu'une seule fois dans l'histoire de l'orchestre, à savoir à Herbert von Karajan en 1980.
C'est le succès de cette représentation de Tristan und Isolde à l'Opéra de Vienne (dont Böhm a été le directeur en 1943-45 et de nouveau en 1954-56) qui a conduit à son premier concert avec la Philharmonie de Vienne en avril 1933. Son dernier concert a été donné au Japon en 1980. Si l'on ajoute à cela ses 667 apparitions à l'Opéra d'État de Vienne, Karl Böhm, "directeur musical général de l'Autriche", a été à la tête de la Philharmonie de Vienne 1430 fois.
